mardi 28 mai 2013

Le courage de l'amoureux





Le coeur lourd et l'esprit léger (vide diront les plus mesquins), papy Quinquin affronta ses peurs et ses fantasmes en se présentant à mamie Josette. Cette muse l'inspirait. Véritable personnification du stoïcisme, elle incarnait à ses yeux le symbole même du désir et de la sagesse. Mais un terrible sentiment de culpabilité le rongeait: comment pouvait il oser même fantasmer l'idée d'importer à ses yeux? Elle était tellement... Immobile! Tellement... Peu réactive! Unique en somme.

 L'homme qu'il était ne pouvait espérer être à la hauteur... Et l'échec cuisant de leur premiers échanges amoureux (avec Robert en tant qu'entremetteur) l'avait totalement dévasté. Il lui fallait aller de l'avant et l'oublier.. Mais non sans lui avoir confessé son affection la plus sincère. Secrètement, il espérait qu'elle l'eusse retenu, qu'elle eut eu un geste à son égard, qu'elle eut eu une certaine admiration pour son parfait emploi du passé antérieur.

Mais une fois de plus, il tourna les talons et se réfugia dans sa triste réalité. Ce soir, il y aurait du choux farci et de la compote de pommes au repas. En une ultime poésie, il décida que la vie continuait.

dimanche 5 mai 2013

Je travaille, pour de vrai!





























Mon ordinateur ayant décidé de faire chier le monde, j'ai du mal à avancer. Donc, en attendant des dessins de mamies (et peut être de papys, voire de canards.), toujours quelques boulots plus scolaires.